Sud Ouest Remorques

THIERRY RICHARD SUD OUEST REMORQUES La famille Richard est impliquée dans le monde de la remorque depuis de nombreuses années : « Mon père a créé l’usine des remorques Satellite à La Brède dans les années 60′ avant de se déplacer à Pessac. Je peux assurer que je suis “né dans une remorque” tellement l’implication professionnelle de mes parents était forte » nous assure Thierry Richard. Cet homme, né en 1965, passionné par son métier, a d’abord suivi des études de prothésiste dentaire avant de reprendre l’entreprise et de la déplacer à St Jean d’Illac, il y a onze ans. « Ici, nous concevons, nous produisons et nous commercialisons des remorques sur mesure. Nous avons aussi une activité de plate-forme pour les grandes marques françaises de remorques dont nous assurons la garantie sur tout le territoire français. Enfin, notre troisième activité est la vente de pièces au détail et aux redistributeurs. L’ensemble de ces activités occupe 22 personnes et génère cinq millions d’euros de chiffre d’affaires ». À côté de cette activité professionnelle qui l’occupe énormément, Thierry Richard cultive une autre passion : celle du sport automobile. « C’est génétique, nous assure-t-il, papa a couru un peu en rallye au volant d’une berlinette Alpine et maman roulait en Matra Djet ! Moi, j’ai commencé en 1990, à vingt-cinq ans, en m’orientant vers le cross-car, une discipline que m’a fait découvrir mon ami Philippe Voluzan, multiple Champion de France dans cette spécialité. Ce sont des mini buggys monoplace, équipés de moteurs de motos. Des engins très vifs et nécessitant une excellente forme physique. J’ai acquis quelques titres mais j’ai surtout rencontré des personnes très impliquées dans le monde du Tout Terrain. Je me battais contre Laurent Fouquet, un champion qu’on ne présente plus ! J’ai aussi fait le rallye Dakar en solo, en Amérique du Sud, en 2014 avec le Team Lardeau avant que Laurent ne me fasse rencontrer le Team Sodicar. J’ai intégré cette excellente équipe avec mon copilote, Franck Maldonado. À bord d’un Prototype Catégorie T1 – châssis Fouquet et moteur Chevrolet – nous avons couru quatre Dakar et avons eu la joie de tous les terminer. Cela m’a mis en confiance et j’ai disputé le Championnat de France Endurance TT, toujours avec le Team Sodicar, mais à bord d’un buggy Fouquet 4 roues motrices équipé d’un moteur V6 Nissan de 370 chevaux. J’ai terminé quatrième aux 24 heures de Paris et fait un podium aux 24 heures du Portugal très récemment, en 2021. Depuis que je cours, j’ai accumulé cent trente deux victoires entre 1990 et aujourd’hui… Hélas, nous avons été victime d’un attentat –  reconnu comme tel par la DGSI – lors du Dakar 2022. À deux jours du départ en Arabie Saoudite, à bord d’un véhicule d’assistance, mon ami pilote Philippe Boutron, a été grièvement blessé aux jambes. Ce fut – et c’est encore – traumatisant évidemment. Je continuerai, sans doute, à courir en Rallye Raid mais avec un autre état d’esprit. J’ai pris conscience d’avoir la chance de vivre une vie exceptionnelle. J’ai mesuré la complexité de l’être humain. Je suis extrêmement heureux grâce à mon travail et à ma famille. Aujourd’hui, je m’occupe beaucoup de mon fils Florian. Âgé de vingt ans, il a commencé il y a quatre ans par le cross-car. Il a fait troisième en SSV aux 24 heures de Paris et se lance, cette année, en Clio Cup, une discipline de circuit très exigeante. Il fait cela très sérieusement et a opté pour un coaching personnalisé auprès de l’Atelier de la Performance, une structure basée à Mérignac, animée par deux associés très complémentaires ».   La vie est belle quand on est mû par l’amour du prochain, à quelque niveau que ce soit. Dans ce cadre j’ai beaucoup de plaisir à aider AOC. J’aime beaucoup l’ambiance que Didier Bonnet et sa petite équipe savent mettre autour de leurs manifestations. J’ai fait l’acquisition de deux anciennes pour m’intégrer encore plus à leurs manifestations : une Porsche 964 et un coupé Peugeot 504 V6. L’une et l’autre –  surtout la française – nécessitent du travail mais j’ai la foi ! Et puis je viens de m’offrir un “petit” cadeau : une Aston Martin V8 Vantage très peu kilométrée. Des choix éclectiques donc mais toujours guidés par la passion et le plaisir du beau, deux qualités qui animent AOC et que j’entends bien développer avec eux et pour eux ». Jean-Luc Fournier (Interview recueilli le 24 mars 2011)